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Chercher le bonheur?
--> (mettons nos montres à l'heure)

Dans un des textes fondateurs du blog Aternative, est fait mentions de notre quête faussée du bonheur ; je cite

"Nous voulons arriver à nous détache d'une attitude consumériste d'une part, celle qui veut que le bonheur soit proportionnel à la quantité et la qualité des biens possédés; retrouver une valeur simple et affective des choses qui nous entourent ..." [Songe]

Cela peut peut-être constituer un sujet de discussion : est-il admis que chacun ici bas recherche son bonheur? Pour ma part, je reconnais bien cette quête comme mienne, et je souhaite croire qu'elle est celle de tout un chacun. Il est clair que le "hic" est que nous ne connaissons ou ne savons pas reconnaître notre bonheur. Quel est-il?

Bien sûr chacun a sa réponse. Moi j'ai longtemps cru trouver mon bonheur dans l'exaltation de moments forts, mais je suis passé par biens des déconvenues lorsque ces instants furent échus. Certes je garde la mémoire de ces moments forts et les garderais à jamais, mais je me dis que parfois le bonheur est plus subtil que cela, moins tapageur... Carpe Diem, savoir goûter l'instant présent n'est-il pas un beau programme pour une Alternative?

Quand à la société consumériste, j'essaye de m'en préserver : certes je sais utiliser cet outil qu'est l'argent pour acheter des biens nécessaires, parfois superflus. Mais je trouve cette course un avant bien futile ; plus particulièrement lors des périodes de grande migration consommatrice : fêtes de fin d'année, soldes, Halloween. Je pense à tous ces gens qui n'ont pas grand chose à manger et dire que l'on se rend malade à trop réveillonner... Et cette quantité de déchets que nous produisons ; une télé en panne - je dis ça parce que la mienne vient de lâcher ! ;) - n'est plus réparée mais tout simplement remplacée. Le pire dans tout ça est que cela revient parfois moins cher!!! Bref, on devient fou sur cette terre, ou c'est moi ou c'est le monde qui tourne à l'envers...

Voilà, j'en reste là pour cette fois. Candidats au bonheur exprimez-vous.

Ecrit par PetitRenard, à 02:22 dans la rubrique "Théorie".

Commentaires :

  Songe
22-02-04
à 12:28

Sur la question du bonheur ...

Cette question du bonheur est effectivement fondamentale si l'on veut construire une alternative de vie parce que chacun doit être conscient de ce que représente ce bonheur auquel on est bien prompt d'aspirer.

Cela peut peut-être constituer un sujet de discussion : est-il admis que chacun ici bas recherche son bonheur? Pour ma part, je reconnais bien cette quête comme mienne, et je souhaite croire qu'elle est celle de tout un chacun. Il est clair que le "hic" est que nous ne connaissons ou ne savons pas reconnaître notre bonheur. Quel est-il?

A défaut de nécessairement rechercher son bonheur, je crois que chacun recherche tout du moins son bien-être; maintenant il  est certain que si beaucoup aspirent à un bien-être prolongé (que l'on pourrait désigner comme bonheur je pense), je crois que bien peu oeuvrent dans le sens de celui-ci préférant se saisir d'un bien-être instantané plutôt que de risquer qu'il leur fasse défaut à tout jamais, que la quête du bonheur qui passerait par des privations ne soit vaine.

Maintenant si je reprends ma définition précédente pour répondre à ta question, je dirais que le bonheur est très probablement ce qui pourvoiera à ton bien-être sur un moment prolongé. Or il est évidemment arbitraire de présager de ce qui garantira notre bien-être par avance parce qu'en tant qu'êtres humains nous sommes soumis à une évolution et ne considérerons pas nécessairement comme bien pour nous demain ce qui l'est aujourd'hui. Aussi je crois que l'essentiel est de réviser constament notre vision des choses afin d'adapter notre bien-être aux situations et à notre environnement; c'est savoir le puiser dans les choses les plus simples comme les plus complexes et ce par une ouverture d'esprit et de coeur quotidienne.

En effet je crois que nous laissons trop d'empire à nos frustrations, déceptions et désillusions par rapport à toutes ces petites choses susceptibles de nous émerveiller ... d'un extrême à l'autre, nous ne savons pas assez faire la mesure entre l'euphorie et la déprime. Le mal-être détrône trop souvent le bien-être alors qu'au fond ils sont, je pense, plus intimement mariés qu'on ne le pense (la complaisance dans le mal-être notament).

Bien sûr chacun a sa réponse. Moi j'ai longtemps cru trouver mon bonheur dans l'exaltation de moments forts, mais je suis passé par biens des déconvenues lorsque ces instants furent échus. Certes je garde la mémoire de ces moments forts et les garderais à jamais, mais je me dis que parfois le bonheur est plus subtil que cela, moins tapageur... Carpe Diem, savoir goûter l'instant présent n'est-il pas un beau programme pour une Alternative?

Le Carpe Diem exerce une séduction forte sur l'esprit et on ne manque de se demander comment on a pu passer à côté d'une chose aussi simple qu'un regard aimant et appréciateur porté quotidiennement sur les choses ... mais pourquoi, conscients de cette conception séduisante, ne parvenons-nous pas à la mettre en oeuvre ? Parce que je crois qu'au-delà du Carpe diem c'est tout un mode de comportement, toute une éducation et un ensemble d'attitudes qu'il conviendrait de revoir pour pouvoir passer outre les frustrations induites par les privations, passer outre les désillusions induites par les déceptions. Le Carpe Diem n'est pas aussi simple qu'il y parait parce qu'il suppose une sévère auto-discipline pour ne pas retomber dans les attitudes et la vision communes.

Le Carpe Diem qui nous fait cueillir le jour présent ne doit pas être un hédonisme qui nous fait jouir des plaisirs au jour le jour et ce dans une relative insouciance. Ce doit être une légèreté de l'être qui ne banisse pas la gravité de la vision ou de l'existence, ce doit être une conscience de la nécessité de cette légèreté afin de répondre à une excessive gravité de la société. Savoir se ressourcer simplement pour ressourcer ceux et ce qui nous entourent. Savoir goûter et faire goûter l'instant présent parce ce qui est essentiel je crois n'est pas uniquement NOTRE bien-être mais aussi celui d'autrui : notre bonheur ne doit pas se faire aux dépends ou dans l'ignorance d'autrui.

Quand à la société consumériste, j'essaye de m'en préserver : certes je sais utiliser cet outil qu'est l'argent pour acheter des biens nécessaires, parfois superflus. Mais je trouve cette course un avant bien futile ; plus particulièrement lors des périodes de grande migration consommatrice : fêtes de fin d'année, soldes, Halloween. Je pense à tous ces gens qui n'ont pas grand chose à manger et dire que l'on se rend malade à trop réveillonner... Et cette quantité de déchets que nous produisons ; une télé en panne - je dis ça parce que la mienne vient de lâcher ! ;) - n'est plus réparée mais tout simplement remplacée. Le pire dans tout ça est que cela revient parfois moins cher!!! Bref, on devient fou sur cette terre, ou c'est moi ou c'est le monde qui tourne à l'envers...

En ce qui concerne le société consumériste, je crois que notre consommation doit effectivement se faire dans la considération du bien-être général et non seulement dans le notre purement personnel. Il est une chose simple que les anarchistes appliquent depuis longtemps : le don du ticket de bus à celui qui monte lorsque nous descendons ... c'est simple mais tellement plus attentif à nos "concitoyens" si ça devient une attitude appliquée en toute chose.

En conclusion je dirais que si les considérations et réflexions sur le bonheur sont si souvent en décalage avec le vécu c'est sans doute parce qu'elles ne pensent pas le bonheur personnel en relation avec autrui ... ne pas oublier que vivre en société suppose que le bien personnel soit fortement dépendant du bien général.

Sincèrement

Songe

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  PetitRenard
22-02-04
à 13:22

Re: Sur la question du bonheur ...

Je suis d'accord sur la plupart de tes remarques... Excepté l'exemple du ticket de bus. N'y voit pas d'a priori anti anarchiste. Mais le principe du ticket de bus est de payer un service auquel nous recourons.
Sans rentrer dans un débat politique - je ne cherche pas à les défendre qu'ils soient d'un bord ou d'un autre -, une société fonctionne d'autant mieux que nous mettons en commun nos efforts et nos réponses à des problématiques quotidiennes. En ce sens, le transport en commun y est une réponse : il a un coût car il faut entretenir et renouveler le parc de véhicules, en rémunérer les salariés et soyons idéalistes, rémunérons-les dignement!
Or le principe d'éviter l'achat de tickets de transport à d'autres usagers ne constitue en rien un symbole de justice ni de justesse bien au contraire. A long terme cela ne peut que renchérir ledit ticket. Or le service est bien utilisé, alors pourquoi ne pas en payer le prix.
Quant à savoir si les transports en commun doivent devenir "gratuits", c'est un autre débat... On pourra toujours augmenter la TVA, la taxe foncière, le prix du tabac. A ce jeu là, les politiciens sont roi; mais pour leur décharge, gardons à l'esprit que tous service, fut-il public est une charge, et qu'il nous faut nous en acquitter... 

 

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