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Voir et faire le monde autrement
--> de l'alternance à l'alternative sans passer par l'aliénation

Que changeriez vous dans notre monde, notre pays, notre vie.
Quelque chose se passe et je crois menace notre mode de vie actuelle qui est incompatible avec notre terre nourricière à grande échelle.
Les inégalités de notre temps sont inscrites dans le patrimoine que nous pouvons partager.
Si les ressources sont inégalement réparties, que permettraient elles encore une fois également réparties?

Je trouve des incohérences dans notre vie, dans notre culture. Et vous, les trouvez vous aussi, en voyez vous d'autres?

Une classique: la notion de nationalité. Par la naissance, ou par la descendance, les hommes (et les femmes) sont inégaux.
Qu'est-ce qui me permet d'être dans le club France quand d'autres n'y sont pas autorisés? La chance d'une naissance au bon moment au bon endroit?

Une moins classique: la notion de couple. Il semblerait qu'à l'origine l'homme soit plutôt polygame du fait de sa vie de meute. Dans une société ouvertement laïque, comme se fait-il que le mariage se fasse exclusivement entre deux personnes? Est-ce une manière d'empêcher les plus beaux ou les plus amusants de toutes les garder pour eux et que les autres puissent un peu en profiter?
Quelle est la raison?

Pour les autres, à vous de jouer...

Les acquis, les principes, les a-priori doivent être revus si l'on veut pouvoir voir autrement.
Si l'on veut pouvoir imaginer des alternatives.
Si l'on veut pouvoir agir différemment.

Amitiés.

Ecrit par babao, à 18:40 dans la rubrique "Pratique".

Commentaires :

  Songe
17-05-04
à 02:14

Cher Babao,

 

C'est une question intéressante que celle des paradoxes sociaux entre les prétentions de l'homme et la réalité naturelle à laquelle il continue d'appartenir malgré tout.

Je pense que l'incohérence principale provient du manque de flexibilité et d'adptabilité de notre système et des sociétés humaines qui donnent des normes générales là où la nature connaît avant tout la loi du singulier. Nous sommes donc constament pris entre une nature qui nous appelle à la singularité et une société qui tente de nous "normaliser".

Quand je dis "j'ai mal de vivre", on me tend un formulaire où je dois décrire mes symptômes dans les catégories correspondantes ... comment alors s'étonner que l'humain se trouve bridé par sa fonction sociale définie ? il s'est créé un décalage total entre l'identité sociale et l'individualité. La seconde se trouve complètement forcée dans le moule de la première ... la marginalité n'est pas tolérée par la paperasse , elle pousse donc à une nécessaire criminalité en vue de faire valoir une place qui parait déniée; cette criminalité s'exprime sous deux formes : on tente de se faire la place en prenant celle des autres (criminalité courrante) ou bien on rétablit l'ordre qui veut que l'on n'ait pas notre place en se supprimant (criminalité contre soi-même). Tous les degrés entre la reconnaissance sociale et la criminalité sont ceux d'une frustration plus ou moins grande qui pousse à la criminalité par désir de reconnaissance sociale (c'est ainsi que tout un chacun est acculé à attenter àconstament à l'existence des autres par effort de justification de la sienne).

Je pense aussi qu'il se profile quelque chose d'effrayant pour des temps très proches ... le moment où la frustration sera trop étendue et trop forte pour que le système continue de représenter une garantie de soumission individuelle de l'instinct naturel. La devise "diviser pour mieux règner" prend aujourd'hui tout son sens lorsque l'on voit que l'homme grégaire par nature est incité à un individualisme artificiel appuyé par autant de normes préconçues. Je dis individualisme artificiel parce que l'homme ne pense pas à sauver sa peau comme tout animal traqué le ferait indépendament du troupeau, mais à sauvegarder sa place au sein du troupeau sans se soucier de la survie du troupeau lui-même qu'il n'hésitera pas à exposer au contraire; c'est totalement dénaturé : aucun animal n'agit contre son groupe dans son intérêt propre ...

Les normes qu'on donne toujours comme protectrice du droit commun contre l'intérêt individuel ont de fait habitué et formé l'homme à l'egocentrisme au-delà d'un égoïsme naturel. C'est effrayant de voir comme l'effet d'une loi contrre la criminalité finit par habituer l'esprit du commun à la possibilité de cette criminalité. Aujourd'hui on nous montre ouvertement que les lois servent les intérêts individuels financiers et une criminalité économique capitaliste; on peut facilement imaginer que l'équation suivante sera que les lois ne sont qu'un outil de l'individualisme alors qu'elles auraient dû garantir les droits naturels des hommes. L'égalité garantie par les lois n'est déjà plus qu'une fiction pour le regard de la majorité qui commence à envisager massivement le recours à une forme plus ou moins grande de criminalité.

Je crois qu'il faudrait envisager une vie plus proche de ce que serait notre état naturel sans tenter de correspondre à tous prix à des normes édictées ... et ça passe effectivement par un détâchement des a prioris.

Amicalement

 

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